Jacques Doillon : biographie
Jacques Doillon est un réalisateur et scénariste Français. Il est le né le 15 mars 1944 à Paris. Il a réalisé de nombreux films. Le dernier en date, "Mariage à trois", mettait en scène l'un de ses thèmes favoris : l’amour et ses nombreuses complications.
/wedata%2F0015683%2F2011-03%2Ffilms.jpg)
Le cinéma, un rêve inaccessible
Enfant, si Jacques Doillon, issu d'un milieu modeste, rêve du septième art, il n'ose pas suivre les pas de ses pères, Bresson ou Dreyer. Alors après sa classe de philosophie, il interrompt ses études et se lance dans la vie active. Il enchaîne les petits boulots jusqu'au jour où la chance frappe à sa porte : alors qu'il fait un stage dans un laboratoire de cinéma, on fait appel à lui comme assistant monteur. Puis vers les années 60 démarre sa carrière de réalisateur, d'abord sur des films documentaires puis très vite, il s'essaie à la fiction dans un court-métrage en 1971. C'est une adaptation de BD de Gébé, "On ne se dit pas tout entre époux", bientôt suivi d'un long métrage auquel il collabore toujours avec Gébé.
Naissance d'un réalisateur
Il se lance trois ans plus tard dans "Les doigts dans la tête", un film personnel sur les déboires d'un jeune apprenti boulanger et le film reçoit dès sa sortie le soutien de Truffaut et de la critique du moment. Un réalisateur est né et les tournages vont s'enchaîner. Doillon enchaînera avec "Un sac de billes" adapté du célèbre roman de Joseph Joffo, grâce à l'intervention de François Truffaut qui le recommande au producteur du film. Son œuvre se singularise et trouve son véritable souffle avec" La femme qui pleure" et "La drôlesse", explorant avec ses personnages fragiles et enfantins les mondes perdus de l'enfance et des amours compliqués.
Des années 90 à maintenant
Il fera débuter des comédiens débutants mais aussi des stars, parmi lesquelles Béatrice Dalle, Isabelle Hupert et Jane Birkin, qui partagera sa vie pendant 12 ans et lui donnera un enfant, Lou. Jane est l'interprète principale de trois de ses films dont "La pirate", qui bouleversera la croisette en 1983.
Puis les films s'enchaînent, presque un par an jusqu'en 1990 parmi lesquels "Le petit criminel" ou "Ponette" en 1996, pour lequel sa jeune interprète de 4 ans obtient un prix d'interprétation à la Mostra de Venise, ce qui crée la polémique. Mais l'œuvre de Doillon est exigeante et à partir des années 2000 il peine de plus en plus à financer ses films, ainsi cinq années séparent le très beau "Raja" du "Nouveau venu". Espérons que le cinéma saura se souvenir de lui comme il le mérite, avant qu'il ne soit trop tard.