La seconde naissance de la 3DS

Après des chiffres relativement satisfaisants mais insuffisants pour Nintendo, la Nintendo 3DS s'offre une seconde naissance en baissant drastiquement de prix.

C'est un fait, depuis la sortie de la Nintendo DS, véritable carton à travers le monde, le marché des consoles portables a bien changé. En effet, entre 2004 (année de sortie de la DS) et aujourd'hui, des téléphones multimédia, les "smartphones", sont apparues sur le secteur, proposant de multiples fonctionnalités, dont le jeu vidéo. L'avenir de la Nintendo 3DS ne risque pas d'être aussi rose que celui de la Nintendo DS. C'est avec le défi de battre les 150 millions d'unités vendues que la Nintendo 3DS a été commercialisée en février 2011 au Japon, véritable berceau du jeu vidéo. Près de 800 000 ventes furent effectuées en l'espace d'une semaine, un chiffre qui est brutalement retombé lors du tsunami qui a dévasté le Japon. Viens alors le lancement européen et américain, semblable au lancement japonais : un engouement pour cette "nouveauté" (sorti le même jour de l'iPad 2) les premiers jours, puis une retombée rapide des ventes, la faute à un line-up de jeux faible. Une preuve que l'accord de Nintendo avec les éditeurs tiers n'a pas réellement fonctionné : seul Super Street Fighter IV 3D Edition a réussi à sortir du lot. La situation financière devient compliquée chez Nintendo, une Nintendo DS et une Nintendo Wii mourrante, une 3DS qui ne se vend pas comme le voudrait Iwata, et le prix de l'action qui baisse de plusieurs %. Une situation qui a conduit Nintendo a baissé le prix de sa nouvelle console de 40% (170€ en Europe, 150€ en Amérique du Nord et 130€ au Japon). Nous serons mieux fixés lors de la sortie de deux hits en puissance, véritables licences monstres chez Nintendo : Super Mario 3D Land et Mario Kart 7, qui nous donneront une indication des plus sûres sur le futur succès de cette console. (prix constatés en août 2011)