Pierre Jolivet : biographie
Pierre Jolivet est un réalisateur discret et surtout, très humble. Son frère Marc, comique et acteur, est plus connu que lui. Pourtant, il est parvenu à se construire une carrière intéressante, signant des comédies sociales qui ont connu des succès, reconnues par le public et par le milieu cinématographique. Son style emprunte à la Nouvelle Vague et à la satire sociale.
Le duo comique
Pierre Jolivet est né le 9 octobre 1952, il commence sa carrière en tant que comédien comique avec son frère Marc. Leur duo nait au moment de mai 68, où ils jouent dans les usines en grève. Pris de passion pour le métier de comédiens, les deux frères deviennent animateurs au Club Med où ils perfectionnent leur duo sous le nom de "Recho et Frigo". Le duo sévit à la radio dans les années 70, ainsi qu'à l'Olympia en 1978. Le tandem se sépare et Pierre Jolivet se trouve un nouveau complice avec le tout jeune Luc Besson. Sa carrière va prendre le chemin du cinéma.
Avec Luc Besson
Il coécrit le court-métrage de Luc Besson : "L'avant dernier", film qui sera adapté en long-métrage avec "Le dernier combat", premier long de Besson avec Pierre Jolivet. Besson et lui travaillent ensemble sur un autre projet : "Subway" en 1985. C'est à cette époque qu'il s'essaie à la réalisation avec un thriller : "Strictement personnel" qui sera nommé au César de la Meilleure première œuvre. Il se lance, ensuite, dans la comédie de mœurs, puis dans le fantastique. Mais c'est avec "Force Majeure" en 1988, avec François Cluzet et Patrick Bruel, qu'il va connaître le succès.
Le vrai succès
La carrière de Pierre Jolivet va connaître une pause jusqu'à la fin des années 90. En 1997, il signe "Fred" avec Vicent Lindon, un polar unanimement salué. Enfin, il aura son plus grand succès avec la comédie sociale. En réalisant "Ma petite entreprise", le réalisateur trouve son genre, celui où il se sent le mieux et le public le ressent. Après une rapide visite dans le film historique "Le frère du guerrier" avec Vincent Lindon et Guillaume Canet en 2001, il retrouve la comédie avec "Filles uniques" et "La Très Très Grande Entreprise".