Andre De Toth : biographie
D'origine hongroise, le réalisateur André de Toth a dirigé de nombreux westerns et drames réalistes dans les années 50. Mais son œuvre la plus célèbre demeure le film d'horreur "L'homme au masque de cire" avec Vincent Price.
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Premiers pas en Hongrie
Né le 15 mai 1912 en Hongrie, André de Toth se destine d'abord à une carrière de comédien. D'où sa fréquentation des planches théâtrales pendant ses jeunes années. Soucieux de développer son expérience à l'écran, il se tourne ensuite vers l'industrie cinématographique hongroise et décroche plusieurs contrats d'acteur, mais aussi de scénariste, de monteur et de réalisateur de deuxième équipe. C'est finalement derrière la caméra qu'il trouve sa véritable vocation en dirigeant ses cinq premiers longs-métrages entre 1939 et 1940, sous le nom de "Toth Endre".
Westerns et drames urbains
La Seconde Guerre mondiale précipite sa fuite en Angleterre, puis son installation à Hollywood où il dirige ses premiers films américains à partir de 1944. Il se spécialise notamment dans le western avec des films comme "Femme de feu" (1947), "Le cavalier de la mort" (1951), "Les conquérants de Carson City" (1952), "La mission du commandant Lex" (1952), "Le sabre et la flèche" (1953), "La rivière de nos amours" (1955) ou "La chevauchée des bannis" (1959). On lui doit aussi des drames urbains réalistes comme "L'orchidée blanche" (1947) ainsi que des films d'aventure tels que "La furie des tropiques" (1949). Son usage d'une violence souvent crue et réaliste provoqua certaines controverses à l'époque.
L'homme au masque de cire
Son film le plus célèbre demeure probablement "L'homme au masque de cire", qu'il réalise en 1953. Remake d'un film d'horreur des années 30 ("Masques de Cire" de Michael Curtiz), ce classique du genre met en scène Vincent Price dans le rôle d'un sculpteur défiguré exerçant une redoutable vengeance dans son musée de cire. Price, future icône du cinéma fantastique des années 60, y tient l'un de ses rôles les plus marquants. Le film est tourné en relief, mais De Toth, aveugle d'un œil, ne pourra jamais apprécier le procédé. En fin de carrière, il participe à quelques séries télévisées comme "Maverick" (1960) ou "77 Sunset Strip" (1960). Il s'éteint le 27 octobre 2002 à Burbank.