Francois Perier : biographie
François Périer est un acteur et metteur en scène français à la carrière bien remplie. Il débute à 19 ans et ne cessera de jouer qu'à la fin des années 1990. Il s'éteint le 8 juin 2002.
Premiers pas
François Pillu est né le 10 novembre 1919 à Paris, quartier du Point-du-Jour. Il est le deuxième d'une fratrie de trois. Il a le coup de foudre pour le théâtre en voyant "Cyrano de Bergerac" d'Edmond Rostan. Acteur de la même promotion de conservatoire que Gérard Oury et Bernard Blier. Il débute à 19 ans, en 1938 avec des petits rôles au théâtre dans les Jours heureux de Claude-André Pujet et au cinéma avec la Chaleur du sein de Jean Boyer. En 1941, il épouse Françoise Porel, petite fille de Réjane, et reconnaît son fils Jean-Marie, le futur photographe. Ils auront deux autres enfants : Jean-Pierre périer, cinéaste et Anne-Marie, journaliste. Tous prendront le pseudonyme de Perrier. Il divorce en 1947 et se remarie en 1949 avec Marie Daëms avec qui il partage l’affiche dans Au petit zouave de Gilles Grangier. Il divorce à nouveau en 1959 et se remarie avec Catherine Boutouland en 1961.
Sa carrière
Entre 1938 et 1996, il apparaît dans une centaine de long métrage et joue une trentaine de pièces de théâtre. Il a participé en tant qu’acteur ou narrateur à une vingtaine de courts métrages et documentaires ainsi qu’à une autre vingtaine de téléfilms. Il s’est également frotté à la mise en scène de 1955 à 1978. Une de ses premières apparitions cinématographiques fut dans Hôtel du nord de Marcel Carné1938. En 1940 il est le récitant français de Fantasia de Disney. Il apparaît également dans Orphée de Jean Cocteau en 1950. Il joue dans les Nuits de Cabiria de Federico Fellini en 1957. Il est le commissaire dans le Samouraï de Jean-Pierre Melville en 1967 ; M. Santi dans le Cercle rouge en 1970 ; il est le commissaire Ganay dans Police python d’Alain Corneau en 1976 ; le professeur Marot dans la Raison d’Etat d’André Cayatte en 1978, pour ne citer que les plus connus.
Son action
En 60 ans de carrière, François Périer à réjouit son public, côtoyé les plus grand acteurs et les plus grand metteurs en scène. Sa contribution est officiellement reconnue par son élévation au grade de commandeur des arts et des lettres ; l’octroi d’un Molière en 1988 pour l’ensemble de sa carrière et, en 2005, à titre posthume, le prix du Brigadier. Il a eu une vie bien remplie malheureusement altérée à la fin par la maladie d’Alzeimer. Quoi de plus dur pour un acteur que de perdre la mémoire ?