François Simon : biographie
Voici la biographie de l'acteur et metteur en scène suisse François Simon, de son vrai nom Michel Simon, né le 15 août 1917 dans la ville de Genève et décédé le 5 octobre 1982. François Simon est connu pour des films comme "Mourir d'aimer" en 1971 ou encore "Pas si méchant que ça" en 1976.
Ses débuts
En 1957, il participe à un de ses plus grands films, "Bäckerei Zurrer". Un an plus tard, en 1958, François Simon fonde son propre théâtre avec l'aide de Louis Gaulis, Pierre Barrat et Philippe Mentha qu'il appellera "Théâtre de Carouge". La première pièce à y être jouée est "La nuit des rois", une pièce de William Shakespeare, le 30 janvier 1958. Plus de neuf ans plus tard, le 1er avril 1967, le théâtre voit sa dernière heure arriver avec une représentation de la pièce "Le serviteur absolu". Le théâtre sera détruit le lendemain. En 1967, il se rend à Montréal et joue dans une pièce de Max Frisch, "La muraille de Chine". La pièce est très appréciée par le public et les critiques venues la voir. Sa femme meurt en 1969, à partir de là, il tournera que très rarement comme dans "Charles mort ou vif" ou des pièces de grands auteurs comme Tchekov, Backett et d'autres. François Simon meurt le 5 octobre 1982 à Genève. Sa nouvelle femme de l'époque, Ana Simon, s'est battue pour que son mari puisse être inhumé au Cimetière des Rois qui représente le Panthéon de la ville de Paris. Après une dure bataille, le conseil administratif de la ville accepte et François Simon repose maintenant dans ce cimetière et non pas au cimetière de Carouges.
Sa carrière
Durant les années 1936 à 1938, François Simon fait ses débuts chez Dullin avec George Pitoëff. Il signera sa première mise en scène, "La pain dur", en 1939, après la mort de George. En 1939, François Simon effectue sa première apparition au cinéma dans le film de Jean Boyer, "Circonstances atténuantes". Dessous, on peut y voir son père, Michel Simon, faisant également parti du casting du film. En 1943, et ce jusqu'en 1946, François Simon anime une émission qui s'intitule "La compagnie des cinq". En 1946, on le retrouve dans "L'histoire d'un soldat". Puis, de 1948 à 1954, il monte sur les planches du théâtre de Poche à Genève.