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Irwin Allen : biographie

Spécialiste des films catastrophes, surnommé le « Master of Disaster », Irwin Allen a, tout au long de sa carrière, scénarisé, réalisé et produit des dizaines de métrages pour le petit et le grand écran. Survolons de près ses quatre décennies passées au service du spectaculaire et de l’explosif.

Premiers pas

Né le 12 juin 1916 à New York, Irwin Allen commence une carrière dans le journalisme, avant de glisser lentement vers le documentaire au début des années 50. Sa première réalisation, Cette mer qui nous entoure (1953) est récompensée par un Oscar, et Allen décide alors de se lancer dans le cinéma de fiction. La tâche s’avère cependant plus compliquée que prévue, et The Story of Mankind (1957), parodie historique utilisant bon nombre de stock-shots est un échec tant commercial que critique.

Science-fiction et TV

Pas découragé, Allen enchaîne alors Le cirque fantastique (1959), le monde perdu (1960), Le sous-marin de l’apocalypse (1961) et Cinq semaines en ballon (1962) : quatre succès. Puis, au début des années 60, il s’intéresse à la science-fiction, et au potentiel cinématographique du genre : - Sous-marin de l’apocalypse.
- Voyage au fond des mers (1964 à 1968).
- Perdus dans l’espace (1965 à 1968).
- Au cœur du temps (1966 à 1967).
- Au pays des géants (1968 à 1970).
- The man from the 25th Century (1968).

Un succès "catastrophique"

Financièrement installé, Allen ne perd pas son œil affûté pour les projets rentables, remarquant le carton financier du genre cinéma catastrophe, encore balbutiant, il s’y engouffre, et donne ses lettres de noblesse aux films spectaculaires, à gros budget, et à la distribution prestigieuse. En vrac, citons l’Aventure du Poséidon (1972), La tour infernale (1974), Terreur sur le Queen Mary (1975), Déluge sur la ville (1976), et Horizons en flammes (1977)… Projets toujours rentables, qui assoient un peu plus la réputation de producteur en or d’Irwin Allen, et lui permettent, en parallèle, de continuer à flirter avec la télévision et/ou la science-fiction : - Projetés dans le temps (1976)
- Les Robinson suisses (1975 à 1976). Avec la fin des années 70, cependant, le vent tourne, et Allen subit trois échecs cuisants, avec L’inévitable catastrophe (1978), Le dernier Secret du Poséidon (1979) et Le jour de la fin du monde (1980). Sexagénaire, Allen ne s’en remet jamais vraiment, et se cantonne alors jusqu’à sa mort, en 1991, à produire quelques téléfilms, comme Alice au Pays des Merveilles (1985).

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