Jean Eustache : biographie
Jean Eustache est un cinéaste français faisant partie du mouvement de la post Nouvelle Vague. Selon les critiques français, Jean Eustache est considéré comme l’un des meilleurs cinéastes à user de ce qu’on appelle la Réalité-Fiction. Il a également mené une carrière très courte avec une quinzaine de films à son actif.
Ses premiers pas
Eustache est né à Pessac à la Gironde, d’une famille ouvrière. Après une brève scolarité, il intègre le milieu du cinéma à travers la revue très célèbre d’antan, "Les Cahiers du Cinéma" à la fin des années 1950. Pour ce qui est du cinéma, Jean Eustache est un autodidacte et il a travaillé dans une compagnie de transport avant de se lancer dans la réalisation. Il apparaît au début de sa carrière, comme acteur dans un film de Jean-Luc Godard, "Week End" en 1967 et comme monteur dans un film de Luc Moullet, "Une aventure de Billy le Kid".
Sa carrière
Durant sa courte carrière, Jean Eustache a réalisé une quinzaine de films. Le premier film réalisé en 1961 est "La soirée" qui reste inachevé. En 1963, il met en scène "Les Mauvaises fréquentations" ; en 1966, "Le père Noël a les yeux bleus" ; en 1968, "La rosière de Pessac" ; en 1970.
"Le Cochon" ; en 1971, "Numéro Zéro" ; en 1973, "La Maman et la putain" ; en 1974, "Mes petites amoureuses" ; en 1977, "Une sale histoire" ; en 1979, "La rosière de Pessac" ; en 1980, "Les photos d’Alix", "Les jardins des délices" de Jérôme Bosch et "Offre d’emploi".
L’œuvre de Jean Eustache est intégralement autobiographique sans pour autant être un documentaire. En effet, il arrive à aligner la fiction avec sa propre histoire. Parmi ses œuvres, seuls deux longs-métrages sont des fictions. "La Maman et la putain" est une rumination de 217 minutes sur l’amour et les relations entre les hommes et les femmes.
Cette romance est divisée en trois voies. Pour "Mes petites amoureuses", le réalisateur se concentre beaucoup plus sur des dialogues moindres et où l’histoire se passe avec des adolescents dans le milieu rural.
Son action
Le cinéma Eustache est très particulier. À mi-chemin, entre l’essai documentaire et la fiction autobiographique, il a réussi à se faire remarquer dans le cinéma français. Le critique Serge Daney lui rend hommage dans un texte. Eustache s’est suicidé en 1981.