Jeanne Balibar : biographie
Née en 1968 à Paris, Jeanne Balibar est une actrice française. Révélée dans les années 1990 par de jeunes réalisateurs comme Arnaud Desplechin - "Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle)" -, elle est aujourd'hui une figure familière du cinéma d'auteur. Elle a également signé deux disques remarqués.
Ses premiers pas
Fille du philosophe Etienne Balibar, Jeanne a suivi de brillantes études littéraires avant d'entrer au cours Florent et d'intégrer le Conservatoire national supérieur d'art dramatique. Devenue pensionnaire de la Comédie-Française, elle bifurque vers le cinéma au début des années 90. Après quelques petits rôles, films confidentiels et apparitions à la télévision, elle impose son visage singulier, son charme indéfinissable et son talent.
Sa carrière
En 1996, elle décroche l'un des premiers de rôles de "Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle)" d'Arnaud Desplechin, qu'elle connaît depuis plusieurs années. Elle enchaîne en 1997 avec le formidable "J'ai horreur de l'amour", de Laurence Ferreira Barbosa, où elle partage l'affiche avec Laurent Lucas. Toujours en 1997, elle joue dans le premier film réalisé par son compagnon Mathieu Amalric, "Mange ta soupe". Suivront "Dieu seul me voit" de Bruno Podalydès, "Fin août-début septembre" d'Olivier Assayas, "Sade" de Benoît Jacquot... Bref, tout ce que la France compte de cinéastes talentueux rêve de confier des rôles à Jeanne Balibar. Et ce n'est pas seulement des plus jeunes réalisateurs, puisqu'elle joue également chez Jacques Rivette en 2001, dans "Va savoir". A cette intense activité de comédienne, au cinéma comme au théâtre, il faut ajouter deux incursions dans le domaine de la chanson, avec les disques "Paramour", sortie en 2003, et " Slalom dame" en 2006. En 2009, ultime consécration ? Elle joue son propre rôle dans le film de Maïwenn Le Besco, "Le Bal des actrices".
Son action
On l'a compris, Jeanne Balibar semble être de ces personnes un rien agaçantes à qui tout réussit. Professionnellement, en tout cas, son parcours a de quoi faire rêver. Si l'on cherche la petite bête, on remarquera que, plusieurs fois nommée aux Césars, Jeanne Balibar n'a jamais gagné. Mais cela discrédite les Césars, pas elle. Et l'on notera pour finir qu'elle a obtenu le prix Jean-Vigo en 2003 pour le film "Toutes ces belles promesses" de Jean-Paul Civeyrac.