Les meilleurs James bond avec Sean Connery
En 1961, Sean Connery devient le premier James Bond de la saga produite par Albert R. Broccoli et EON Productions. Devenant ainsi, pour beaucoup, l’incarnation définitive de l’agent secret imaginé par Ian Fleming, l’acteur apparaît ainsi dans sept James Bond, du meilleur au plus discutable. Passage en revue d'une saga qui a profondément marqué la carrière de son interprète.
Premiers métrages
En 1962, à trente-deux ans, Connery étrenne le personnage de l'agent 007 dans "Dr. No", qui l’envoie en Jamaïque pour enquêter sur le décès d’un agent. Là, il y croise le chemin du maléfique Docteur No, qui en veut au programme spatial américain. Malgré le charisme évident de Connery, et le succès commercial mesuré du film, les critiques sont assez mitigées. Dès l’épisode suivant cependant, la presse change d’opinion, et "Bons baisers de Russie" (1963) devient un succès financier et critique. Aujourd’hui encore, le film reste ainsi le Bond préféré de nombreux fans.
Suite de carrière
En 1964, nouveau Bond : James et la belle Pussy Galore (Honor Blackman) affrontent le sinistre Goldfinger, dans un film moins sérieux. À nouveau, un succès au box-office, et l’un des Bonds période Connery les plus marquants, notamment grâce à sa chanson-titre mémorable. Un an plus tard, Connery tourne dans son James Bond préféré, "Opération Tonnerre", qui culmine en une spectaculaire bataille sous-marine entre les services secrets et les troupes du Spectre. Succès beaucoup plus mitigé, les critiques soulignant la mollesse des affrontements sous l’eau, et le manque d’implication du spectateur face à une telle bataille tournée par des doublures.
Retour
Bond et le SPECTRE s’affrontent de nouveau dans "On ne vit que deux fois" (1967), qui prend de très grandes largeurs avec le récit original de Fleming : Peu satisfait, Connery quitte alors la saga après le tournage, pour n’y revenir qu’en 1971 avec les "Diamants sont éternels". Là, il traque Blofeld, responsable de la mort de l’épouse de Bond dans "Au service secret de sa majesté" (1969, avec George Lazenby). Le film ne convainct pas, et Connery passe la main pour de bon. En 1983, cependant, il revient une ultime fois au personnage, avec "Jamais plus jamais", un James Bond produit sans EON Productions et Broccoli. Là, Connery refait "Opération Tonnerre", mais en intégrant son âge réel (cinquante-trois ans) dans le récit : Face à Kim Basinger, ce Bond vieillissant séduit les critiques, plus qu’Octopussy (avec Roger Moore) qui sort à la même période.