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Melvin Van Peebles : biographie

Melvin Van Peebles est un artiste polyvalent qui, en 1971, donna naissance avec les moyens du bord à son chef d'œuvre aujourd'hui culte, Sweet Sweetback's Baadasssss Song. À l'origine de la "blaxploitation", genre de films faits par et pour des Afro-Américains, Melvin Van Peebles est une référence évidente pour de nombreux réalisateurs noirs.

Les débuts, du Mexique à la France

Melvin Van Peebles est né le 21 août 1932 à Chicago.
Après quelques années à Mexico où il gagne sa vie comme peintre, il revient aux États-Unis, à San Francisco, où il tirera un livre de textes et de photographies de son expérience de conducteur de tramway. Ce livre, il le vendra aux touristes venus visiter la ville et c'est l'un d'entre eux qui, ayant adoré le travail du conducteur, lui conseillera de faire du cinéma.
Ses premiers courts métrages tournés des 1957 comme Pickup Men for Herric, le jeune réalisateur tente d'intégrer Hollywood, mais se voit tout simplement refuser sous prétexte que ses films sont mauvais. Van Peebles se console en se tournant vers l'astronomie, sa deuxième passion, et se rend en Hollande jusqu'à ce qu'il y reçoive une carte de la cinémathèque française lui priant d'aller présenter ses films, très appréciés en France, ce qu'il fait, profitant d'un très bon accueil, mais de courtes durées.
Le cinéaste se retrouve abandonné à Paris où il devient mendiant, apprenant le français grâce aux clochards qu'il fréquente. S'improvisant journaliste sur un coup de chance après plusieurs années, Van Peebles parvient à se faire un nom, devient traducteur pour Chester Himes et décroche des subventions pour tourner des films en France comme "La Permission" en 1968.

De Watermelon Man à Sweet Sweetback's Baadasssss Song

Le jeune réalisateur commence à percer dans la profession et Hollywood entend son nom. Désirant récupérer par tous les moyens le noir qu'ils ont rejeté des années auparavant, les studios proposent à Van Peebles de tourner un film, il accepte après avoir imposé ses conditions.
Ce premier long métrage américain est "Watermelon Man" en 1970, l'histoire d'un blanc américain raciste qui se retrouve un jour noir et est rejeté par son entourage. Vient ensuite le tournage du fameux Sweet Sweetback's Baadasssss Song en 1971, financé indépendamment de tout syndicat et présenté comme un porno, dissimulant ainsi toute la dimension politique et engagée de l'œuvre. Le film raconte la cavale de Sweetback de ghetto en ghetto jusqu'au Mexique, pourchassé après avoir tué des policiers racistes afin de défendre un noir pris à parti. Révélant au passage le groupe "Earth, Wind and Fire", le film est un coup de tonnerre en Amérique, rendant compte de la situation des Afro-Américains à l'époque de manière poétique, faisant preuve d'une liberté jamais vue au cinéma.

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