Mike Marshall : biographie
Fils unique de Michèle Morgan, Michael dit Mike Marshall est un acteur français né aux Etats-Unis d'un père cinéaste. Venu retrouver sa mère en France, il n'y a pas fait la carrière d'acteur que sa lignée aurait pu lui faire espérer. Cantonné aux petits rôles, il s'est consacré à la postsynchronisation.
Premiers pas
Comme de nombreux comédiens, en 1940, pour fuir l’occupation Nazi, Michèle Morgan qui avait déjà reçu des propositions d’Hollywood, s’exile aux Etats-Unis. Elle y rencontre le réalisateur Bill Marshall qu’elle épouse en 1942. Le couple s’installe à Los Angeles et le 13 septembre 1944, il leur naît un fils prénommé Michael. Le couple divorce en 1948 et Michael est confié à son père. Il entreprend des études de droit, mais à sa majorité (1963), il décide de rejoindre sa mère à Paris pour y suivre les cours de Raymond Griard et y entamer une carrière d'acteur. Elle vit alors avec le réalisateur Gérard Oury. Il est le demi-frère de la réalisatrice Tonie Marshall née du mariage de son père avec Micheline Presle. Il meurt en 2005, à Caen, à l'âge de 60 ans, laissant six enfants : Samantha, William, Deborah, Sarah, Peter et Jesse-Lee et un petit fils Zoltan. Des enfants de Mike Marshall, Sarah est la seule connue pour être l'égérie du couturier Jean-Claude Jitrois et pour avoir alimenté la presse à scandale.
Sa carrière
Quant Mike Marshall arrive en France, son père lui avait déjà donné le rôle du lieutenant White dans "la Planète fantôme", en 1961. Puis il avait tourné en1962 dans "Il faut marier papa" de Vincente Minelli. En 1964 il fait ses débuts en France dans "Patate", de Robert Thomas avec Danièle Darrieux, puis dans "Croque monsieur" avec Jacqueline Maillan. En 1965, il joue au théâtre "Déclic et des claques" ainsi que sa version cinématographique "l’Esbroufe" de Philippe Clair avec Annie Girardot. Il tourne également dans "les Deux orphelines" de Ricardo Fredda. En 1966, Gérard Oury lui confie le rôle de l’aviateur anglais Allan Mac Intosh dans La Grande Vadrouille. La même année il se retrouve jeune résistant en compagnie de figurants célèbres : Patrick Dewaere, Michel Sardou et Michel Fugain dans "Paris dans Brûle-t-il ?" de René Clément. Il s’essaye dans deux westerns-spaghettis : en 1967 "Con lui cavalca la morte" de Giuseppe Vari et en 1968 "Vendo cara la pele" d’Ettore-Maria Fizzarotti. Mais on lui offre des rôles de moins en moins importants.
Son action
Malgré (ou peut-être à cause de) son ascendance, sa carrière ne décolle pas. On ne lui propose plus que des petits rôles, notamment quand on a besoin d'un "Américain de service". Il a trouvé plus de satisfaction dans le doublage ou la fonction de récitant.