John Hughes : biographie
Réalisateur culte des années 80, John Hughes est, aujourd’hui encore, le modèle à suivre pour traîter du passage à l’adolescence dans la fiction : de Breakfast Club à Ferris Bueller en passant par Seize bougies pour Sam, retour sur un réalisateur culte qui, par ailleurs, a écrit certaines des comédies les plus rentables des années 90.
Premiers pas
Né le 18 février 1950 dans le Michigan, John Wilden Hughes Jr. abandonne rapidement ses études universitaires pour se consacrer à l’écriture. Au début des années 70, en parallèle d’une carrière dans la publicité, il écrit des sketches pour des comédiens établis, puis contribue au National Lampoon Magazine. C’est le début de sa carrière cinématographique. Après un premier scénario (American Class, 1982), Hughes adapte ses contributions au cinéma, en écrivant Vacation (1983), avec Chevy Chase qui était réel un succès.
Hughes réalisateur
Sans cesser d’écrire pour d’autres, Hughes passe, en 1984, derrière la caméra, pour réaliser Seize bougies pour Sam : un nouveau succès, tant pour la finesse de son écriture que pour le réalisme des adolescents mis en scène. En 1985, Hughes continue sur sa lancée, tournant coup sur coup Breakfast Club et Une Créature de Rêve, puis, en 1986, c’est La folle journée de Ferris Bueller : des comédies pour ados plus profondes qu’il n’y paraît, et un accueil unanime du public et des critiques. En parallèle, Hughes écrit European Vacation (1985), et Rose bonbon (1986). Mais, inquiet de se voir catalogué dans le registre cinéma pour ados, il délaisse le genre, et tourne Un ticket pour deux (1987), avec John Candy. Ses réalisations suivantes (La vie en plus, 1988 ; Uncle Buck, 1989 ; La p’tite arnaqueuse, 1991), cependant, ne connaissent pas le même succès, et, avec la mort de John Candy au début des années 90, Hughes met définitivement un terme à sa carrière de réalisateur.
Hughes scénariste
Hughes continue néanmoins d’écrire. En 1989, Le Sapin a les boules devient vite un classique de Noël aux USA, puis l’année suivante, Hughes scénarise Maman j’ai raté l’avion (et ses deux suites, en 1992 et 1997). En 1992, sous le pseudonyme d’Edmond Dantes, Hughes crée la franchise Beethoven, puis écrit Denis la Malice (1993), Bébé part en vadrouille (1994), le remake de Miracle sur la 34è rue (1994), les 101 Dalmatiens (1996) ou encore Flubber (1997). Puis, les années 2000 approchant, Hughes se fait plus discret : il écrit le remake des Visiteurs (2001), Coup de Foudre à Manhattan (2002) et conclut sa carrière par Drillbit Garde du Corps (2008). John Hugues est mort le 6 août 2009 d’une crise cardiaque, laissant derrière lui son épouse, deux fils, et quatre petits-enfants, ainsi qu’une carrière ayant marqué bon nombre de réalisateurs et scénaristes contemporains.