Sandrine Bonnaire : biographie
Sandrine Bonnaire débute en tant qu'actrice auprès du réalisateur Maurice Pialat. Ce premier rôle lui vaut la faveur des critiques et l'impose dans l'univers du cinéma. Dès lors, elle tournera auprès de prestigieux réalisateurs qui lui offriront des rôles forts. Et qui vaudront à l'actrice de voir sa carrière jalonnée de multiples récompenses.
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Des débuts prometteurs
Né dans une famille nombreuse, rien ne prédestine Sandrine Bonnaire à devenir actrice. Durant son adolescence, elle s'oriente vers la coiffure. Un jour, le père d'une amie lui propose un petit rôle de figuration dans La Boum 2. Elle renouvelle l'expérience dans Les sous-doués en vacances. Mais la vie de Sandrine Bonnaire bascule le jour où elle croise, lors d'un casting, la route de Maurice Pialat. Le réalisateur la choisit pour incarner Suzanne dans son film À nos amours (1983). Elle crève l'écran et son interprétation d'adolescente sensuelle, multipliant les conquêtes, lui vaut le César du meilleur jeune espoir. Ce premier rôle et cette première récompense lancent véritablement la carrière de l'actrice.
Une carrière récompensée
Dès lors, Sandrine Bonnaire enchaîne les rôles qui lui vaudront d'ailleurs de nombreuses récompenses. Après un second film tourné avec Maurice Pialat, Police (1983), elle est choisie par Agnès Varda pour incarner le rôle d'une vagabonde. Et pour son interprétation dans Sans toit ni loi, l'actrice obtient un nouveau César, celui de la meilleure actrice. Ce qui fait d'elle, à dix-neuf ans, la plus jeune comédienne à obtenir cette récompense. Elle retrouve son réalisateur fétiche dans Sous le soleil de Satan (1987), avec un nouveau rôle sulfureux. Le film sera sacré Palme d'or à Cannes. Nombre de prestigieux réalisateurs font appel à elle : André Téchiné pour Les innocents (1987), Claude Sautet pour Quelques jours avec moi (1988) ou encore Patrice Leconte pour Monsieur Hire (1989). Son rôle de servante meurtrière dans le film La cérémonie. En incarnant (1995), de Claude Chabrol lui vaut une nouvelle consécration à la Moestra de Venise, celui de la meilleure actrice féminine.Une femme en blanc, Sandrine Bonnaire intègre également le monde du petit écran, et travaillera à nouveau pour la télévision avec le téléfilm Le procès de Bobigny (2006). Elle se retrouve ensuite derrière l'objectif en réalisant un documentaire sur sa soeur Sabine Bonnaire, atteinte d'autisme. Et là encore, c'est une réussite. Le documentaire Elle s'appelle Sabine (2007), sera sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes.