Stanley Donen : biographie
Réalisateur légendaire et roi incontesté des comédies musicales d’Hollywood, Stanley Donen a mis en scène, en plus de cinquante ans de carrière, les plus grands noms de l'industrie, dans des dizaines de métrages, au nombre desquels Les sept femmes de Barbe-Rousse, Chantons sous la pluie, ou encore Charade. Retour sur la carrière d’un monstre sacré du cinéma américain !
Premiers pas
Né le 13 avril 1924 en Caroline du Sud, Stanley Donen s'intéresse très tôt à la danse, et rapidement, il arrive à Broadway, où il joue les danseurs dans diverses comédies musicales, y rencontrant Gene Kelly. En 1943, il intègre la MGM, où il danse dans (et chorégraphie) Best Foot Forward, puis en 1944, il apparaît aux côtés de Gene Kelly dans La Reine de Broadway. En 1949, Stanley Donen et son compère Gene réalisent de concert la comédie musicale Un jour à New York, succès instantané récompensé aux Oscars.
L'âge d'or
Durant les années 50, Donen et Kelly continuent sur leur lancée, avec Chantons sous la Pluie (1952), là aussi un classique du genre musical. En solo, Donen dirige par ailleurs : - Fred Astaire, dans Mariage Royal (1951), et Drôle de frimousse (1957), - Jane Powell et Howard Keel dans Les sept femmes de Barbe-rousse (1954), - Doris Day dans Pique-nique en pyjama (1957), - ou encore Cary Grant et Ingrid Berman dans Indiscret (1958). Avec la fin de l’âge d’or des comédies musicales, cependant, la fortune de Donen tourne, et le réalisateur doit changer son fusil d’épaule. Il dirige : - Audrey Hepburn et Cary Grant dans le thriller Charade (1963). - Sophia Loren et Gregory Peck dans Arabesque (1966). - La comédie Fantasmes (1967). - La comédie dramatique L’escalier (1969). En 1974, il s’essaie à la fantaisie musicale familiale le Petit Prince.
Fin de carrière
Avec les années 80, Donen se fait un peu plus rare et se diversifie, en dirigeant Saturn 3, film de science-fiction, puis la comédie romantique C’est la faute à Rio (1984), avec Michael Caine. En 1986, il dirige la séquence musicale d’un épisode de Clair de Lune et la vidéo du clip Dancing on the Ceiling de Lionel Richier. En 1999, enfin, il conclut sa carrière par un téléfilm, Le dernier aveu, avec Steven Weber et Laura Linney. En 1998, pour la première fois de sa carrière et après cinq nominations infructueuses, Stanley Donen reçoit un Oscar d’honneur pour l’ensemble de son œuvre et, comblé, il danse sur scène avec sa statuette.